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Les blessures émotionnelles : comprendre sa souffrance

Les blessures émotionnelles et les limitations que nous nous imposons... un sujet épineux !


Quand la vie nous fait souffrir, quand les claques sont difficiles à encaisser, quand les cicatrices sont douloureuses, quand les mots se muent en maux...


Vous savez bien de quoi je parle et cette douleur sourde vous la connaissez. C'est certainement la douleur la plus difficile à déloger car elle prend source dans des blessures.


Pour apaiser la souffrance, il est impératif de se libérer des mémoires que des situations vécues ont pu laisser dans le corps. Les émotions négatives se cristallisent et prennent la forme d'une densification d'énergie qui peut générer de gros blocages, ou encore, comme tout agglomérat d'énergie néfaste incrusté dans le corps, être à l'origine d'une maladie.


Ces blessures empêchent aussi l'accomplissement personnel car elles troublent la perception que nous pouvons avoir de nous-mêmes et des autres. Elles nous freinent dans certaines situations en générant des peurs car nous appréhendons de devoir revivre une expérience qui pourrait résonner avec le passé.


Nos corps énergétiques ont besoin d'être purifiés, autant que notre corps physique. Et dans ce cas précis, c'est sur le corps astral[1] qu'il faut travailler, il est le siège de vos émotions et les mémoires négatives doivent en être délogées.


J'aimerais m'attarder sur l'importance de prendre conscience que nous avons la faculté d'agir sur certains « empoisonnements » que l'on s'inflige souvent seul et qui peuvent être destructeurs si nous n'y prenons pas garde.


L'ombre et la lumière, l'aube et le crépuscule, le blanc et le noir... La dualité s'exprime en permanence et pourtant elle n'est que le reflet de nos croyances. Le blanc est blanc simplement parce que nous l'avons nommé ainsi, et si nous l'avions nommé noir, en serait-il différent ?

Qu'avons-nous projeté dans le terme noir pour qu'il en devienne sombre ? Avons-nous une part de responsabilité dans la dualité et ses préceptes ? Tout est projection de notre mental et des croyances que nous acceptons.

Sans opposés, pas de points de repères, la dualité est peut-être simplement le fruit de nos pensées concrétisées dans la matière. Sans mal, pas de bien : ces notions ne sont que de simples repères dont la frontière ne prend vie que dans le jeu de notre esprit.


Pour être serein, l'important est d'équilibrer les forces en présence. Si nous postulons que sans le mal il n'y a pas de bien, il est utopique de croire que le mal peut être totalement neutralisé dans cette réalité de 3ème dimension.


Pour transcender totalement le mal, il nous faudra attendre quelques années d'évolution humaine...


Pour faire un grand pas vers le futur que vous souhaitez créer, si vous faites partie de ces idéalistes qui veulent voir le bien se répandre, il faut en émettre l'intention et surtout entrer en action car il est possible de choisir la force que nous souhaitons nourrir.

Cette expérience de vie est faite pour nous apprendre à utiliser notre énergie pour influencer la matière, car nous avons les capacités de transmuter le mal en bien et inversement. Il faut réagir en utilisant les projections de nos pensées pour créer ce que nous souhaitons.


La dualité est présente en nous et souvent nous écartèle, si nous l'acceptions au lieu de la combattre, la douleur en serait moins intense.

Prenons l'exemple de la culpabilité qui prend nécessairement vie dans le passé. Une action passée regrettée fait naître la culpabilité car elle influe sur notre présent en étouffant « l’instant » qui lui, ne peut plus vivre : quel dilemme ! Vivre l'instant présent ou suffoquer par l'ingérence d'un passé que nous regrettons ? Pour avancer sur le chemin, il faut apprendre de ses erreurs sans les condamner perpétuellement au risque de les voir s’immiscer dans un présent où la place du passé doit simplement être à sa place, c'est à dire sur une ligne de temps consommée, révolue.


Lorsque le stade de la culpabilité est atteint c'est que nous sommes en mesure de comprendre que l'erreur commise nous a fait grandir, car je crois vivement que si nous n'avions pas compris, la culpabilité serait absente.

La présence de ce sentiment pourrait être bénéfique si nous acceptions qu'il est temps de passer à autre chose en tirant, bien sûr, les leçons de nos actes pour ne jamais reproduire cette situation qui nous pousserait à revivre à nouveau la culpabilité.

Apprenons à apprécier la sérénité de l'instant présent en prenant conscience que l'erreur nous a rendus plus forts face aux choix futurs qui s'imposeront. La pire des douleurs est celle que nous nous infligeons, ne l'oublions jamais.


Pourquoi cet exemple me direz-vous ? Simplement pour poser des interrogations : la culpabilité nourrit-elle le bien ou le mal ? Qui a la main dans ce jeu pour nourrir l'ombre ou la lumière ? Pour nous sentir bien, ne serait-il pas plus judicieux de choisir de respirer profondément pour repartir dans l'instant présent quand le passé nous submerge ? Apprenons à apaiser le mental pour enlever les 'couches' qui noircissent le présent : elles n'existent pas dans 'l'instant' elles sont derrière nous sur le chemin et peuvent le rester si nous le décidons.

[1]Corps astral : Nous possédons six corps subtils. Le corps astral est le siège de nos émotions. Pour résumer, on pourrait simplifier la définition de ces corps ainsi : Le premier corps qui enveloppe votre corps physique est le corps éthérique, il est le siège de votre énergie vitale. Le second est le corps astral, nous l'avons vu, vos émotions se logent ici. Le corps suivant est le corps mental, siège de nos pensées. Ensuite, le corps causal contient nos mémoires. Le corps bouddhique représente notre conscience spirituelle et le corps atmique, notre partie divine. Les trois derniers corps sont nos corps spirituels, ils subsistent après la mort.




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