top of page
Rechercher

La dualité : quel infécond principe !

La dualité...

Ah, voilà un mot qui résume à lui seul la coexistence deux deux éléments du 'soi' qui s'opposent pour court-circuiter la vacuité sereine de notre existence.

La dualité, l'ennemi farouche de la spontanéité du cœur qui s'attache avec une assiduité déconcertante à matérialiser un conflit à l'intérieur même de notre boite crânienne pour finir par impacter notre corps physique brutalisé par un incessant vacarme destructeur. L'immuabilité de cette notion m’effraie. Pourquoi continuer à la cultiver ? Est-ce notre libre arbitre qui nous pousse à nous retrancher dans un éternel discours contradictoire qui nous fait tourner en rond ?

L'équité, ô combien belle vertu, se perd dans les méandres d'une dualité trop présente. Dame intuition, la grande naturelle, n'a plus sa place dans ce monde dévolu à la réflexion. Nous nous sentons impitoyablement tiraillés par tout et son contraire et cela à l'intérieur même de nos propres décisions. Je suis lassée de ce mot et souhaiterais bien le voir disparaître dans le nouveau monde. Je rêve d'une psyché d'unité où la sérénité serait souveraine, où l'ensemble des manifestations conscientes et inconscientes du cerveau humain seraient en harmonie, où le mental apaisé réunifierait le corps, l’âme et l'esprit.

Lorsque nos croyances limitantes seront abolies, lorsque le mot jugement aura lui aussi disparu, lorsque l'ego nécessaire à l'existence saura faire taire son complexe de supériorité, nous pourrons neutraliser le mot dualité. L'acuité des sens en sera sublimée, les valeurs du cœur en seront rehaussées.

Ah que de jolis mots pourront prendre place lorsque les mots perdus de l'ancien monde seront immémorés.

Et pour un clin d’œil amusé aux grands noms de l'alchimie, je dirai simplement 'rendons fixe l'unité et volatile la dualité, que l'alchimie des mots opère pour élever l’humanité'.


Oh oui, je rêve grand et je vous souhaite des rêves encore plus grands que les miens !

Carole Framezelle




12 vues0 commentaire
© Copyright
bottom of page